dimanche 28 novembre 2010

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Ecouter D'red de Sophie Hunger, parce qu'on est sûr de rien comprendre au suisse germanique.

Enfin des cartons, cette fois c'est certains on s'en va, direction Beşiktas mercredi prochains. L'avantage quand on a des colocs qui bossent 7 jours sur 7 sur un tournage de film et une Jana qui reviens d'allemagne donc crevée, c'est qu'on se tape tout les cartons toute seule...

Je comprenais pas pourquoi je ne réagissais plus du tout en voyant des gens plus que malades mendier dans la rue. Je commençais â croire que mon cerveau rejetait certaines images affreuses, et que je pouvais y faire face sans avoir l'impression d'avoir une fourmiliere sur le corps (Je pense â cet homme dont la jambe était moisie dans le métro). Mais mes autochtones de coloc m'ont raconté avec leur légereté habituelle de nombreuses anecdotes dans lesquelles ils ont étés spectateurs de meurtre par flingue ou par bus dans la rue, les premieres remontant a leur tendre enfance. Il semblerait donc qu'on s'habitue a la violence visuelle, j'en apprend une bonne... Et je hais ce sentiment de devenir insensible.

Phillipe Terrier Hermann, professeur docteur (comme ils disent ici) a Besançon, est venu passer quelques jours en territoire Byzantın. Quel plaisir de pouvoir aligner plus de deux phrases en Français, mais quelle difficulté aussi les premiers moments. ces quelques jours auront aussi été l'occasion de belles rencontres qui j'éspere se reproduiront.

La troupe Mert İlker Kaazem a trouvé un autre tournage sur lequel travailler, cette fois ci rien de bien anarchique ni vraiment nouveau, une grosse production pour la saint valentin (ça promet) qui utilise des caméra slow motion, apparement du jamais vu ici. La question est : Pourquoi du slow motion dans un film romantique ??
C'est la premiere fois que je cite Kaazem. İl a été recruté par İlker pour le premier tournage, son cv était vide mais il venait de passer 7 ans en Australie dans une école de cinéma, et il suffit de lui parler deux minutes pour comprendre qu'il en sait des kilomêtres. İl me fait penser un peu a Woody Allen, mais version jeune qui aurait grandi trop vite. Quand je lui ai demandé ce qui l'avait poussé a rentrer en Turquie, il m'a répondu que l'Australie c'était Disneyland, l'Europe déprimant, et la Turquie le juste milieu.

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