Une semaine et un jour sans article, je me sentirais presque coupable. En attendant le bus à Besiktas lundi matin, Del à posée ses valises et annoncé à Thomas et Adina qu'elle restait. Thomas à suivis, Adina n'a pas pu, retour à Berlin obligé pour elle. Je me réveille donc avec une salade de Thomas prête dans la cuisine et une Delphine sourire jusqu'au front ce matin-là.
Vendredi grande ouverture du Festival International du Film d'Istanbul, pour la presse et en direct sur cnn turc. Le film dans lequel ont joués Özgür, Ilker, Ceren ne fait pas partie de la compétition, mais du festival et c'est déjà génial. On a rangé les rangers et jeans troués le temps de la soirée, l'équipe de tournage en petit nombre s'est retrouvé autour d'un verre de vin aussi cher qu'un bon restau. Le reste c'était tapis rouge de trois mètre avant l'entrée, paparazzis après les stars, et les vraies sont restée caché. Del et Gaby on regardé la cérémonie depuis l'apart pour essayer de nous aperçevoir (peine perdue d'avance), et jurent avoir aperçu Catherine Deneuve et Gérard Depardieu au premier rang. J'ai cherché Jane Birkin, Claire Denis et John Malkovitch qui font partis du jury mais ils doivent se planquer.
Etant donné que je ne connaissais personne parmis les légendes Turques présentes, ne comprenais rien, et ne voyais rien, nous avons quitté les lieux avant même la projection du film "Copacabana"; pour un peu plus de réalité sociale et populaire. C'est à dire un concert de cover de John Lennon, Bob Dylan et compagnie au Beattles, à Taksim, par un duo de pré ados plein de talent et de mutation vocale.
Le lendemain Beykoz encore, mais pour la magnifique vu sur la mer noire il à fallut user de l'imagination de mes compatriotes en faisant de belles descriptions face à un mur de brouillard. Le poisson nous aura consolé.
Le jour du seigneur nous à conduit à Kadiköy, dernier soir pour Gaby, il fallait au moins deux concerts pour fêter ça. le premier était un semi massacre de reprise, par un très bon groupe Karaoké dixit Del, passant des Doors à Robbie Williams...
Le deuxième était dans un bar de métal, mais à part de la salsa et de la bossa nova il n'y avait que de la musique sud américaine, un délice. Des musiciens géniaux qui nous ont fait danser jusqu'à quatre heure.
A quatre heure du matin, à Kadiköy, il n'y a qu'un chien dans les rues et un Dolmus qu'il fait pousser à cinq pour le faire démarrer.
A quatre heure et demi du matin, a Besiktas, il n'y a qu'un chien pour nous escorter jusqu'à l'apart, et les hurlements de tous les autres atours dans la ville, instant irréel.
Aujourd'hui, encore une soirée avec tous les invités du festival, dans un restaurant de Taksim. J'y avait mangé une fois un hamburger dont je me souviendrais jusque dans ma tombe, ainsi que mon porte monnaie, ce soir les apéritifs à se rouler par terre était gratuits, merci Groupama. (Ce n'est ni une blague ni un sponsor mais une réalité capitaliste). Rencontre avec le co directeur du festival qui après avoir vécu dix sept ans à Paris reviens vivre à Istanbul, ainsi que quelques français de derrière les caméras. J'ajouterais certains passages de nos conversations à mon mémoire de cette année, ainsi qu'à mon argumentation pour un éventuel coming back en terre Byzantine d'après étude.
Les trois merveilleux sont partis, pour de bon cette fois, Paris et Berlin sont bien trop loin. Un air de début de fin sonnait dans nos au revoir, car un revoir pas si lointain finalement. Alors les vraies questions se posent et tous va de plus en plus en plus vite. Je ne pourais pas me passer de l'Europe pour finir mes études, c'est certains. Mais toute cette folle énergie, l'accessibilité de tant de choses, et cette fraicheur si facile à capter sera t-elle la même en Europe...
Bahar m'envoie un mail pour le prochain cour de danse, il y avait des navires de guerre sur le Bosphore ce matin, tous drapeaux dehors, les mouettes rentrent dans la ville pour manger de la viande dans les poubelles et il n'y a plus de saisons. Le muezzin sait se faire entendre, comme ce soir oû Del et Gaby nous ont emmenés sur les toits d'un parking près du pont Galata. Gaby à déroulé par terre son tapis fraichement acheté au bazar, on à sorti les bières et il a commencé, à cinq mètres de nous un minaret. Peut-être qu'à ce moment précis on étais ceux qui avons savouré le plus, même Oyro et Ilker se sont laissé surprendre. Et les bières à la mains vue sur le bosphore, sans comprendre un mot de ce que cet homme pouvait bien raconter, sans même avoir la moindre envie de le savoir.