vendredi 4 mars 2011
163/170
Les vent froid et la pluie sont repartis avec les quatre fantastiques, je prie pour qu'ils leur foutent la paix lors du changement a Francfort.
Je crois que le passage en terre lointaine leur aura fait du bien, et a moi aussi. Pouvoir parler français tout en mangeant du saucisson et chanter du Jeanne Moreau est un certains luxe.
Les guides touristiques français pour la Turquie sont d'extraordinaires recueil de blagues pour tous les Turques a qui l'on a traduit certains passages. La meilleure blague reste celle du " il y a des combats de chameaux dans toute la Turquie".
On aura aussi appris qu'a Sulthanamet toutes les femmes étaient voilées, qu'il ne fallait pas se moucher, se tenir la main ou s'embrasser dans la rue. Quand on voit le nombre de personnes qui vendent des mouchoirs dans la rue je suis obligé de me demander "m'aurait-on mentis sur l'utilité dudit objet?"
İl suffit d'aller jeter un œil dans la partie concernant les auteurs de ces guides pour comprendre: Aucun Turc n'a participé a la rédaction de ces recueils a bêtises, seulement des Occidentaux ayant plus ou moins voyagé en ces lieux, ou ayant étudié un jour quelque chose concernant ce pays.
Le temps sera passé au triple galop, entre les cours, Muguet en vacances qui du coup viens avec moi a la fac, les plus ou moins visites. On aura même réussi a rater un festival de cinéma indépendant qu'on attendait impatiemment.
Sur l'affiche il y un escargot en gros gros plan, derrière on aperçois une rue et des vieux biens moustachus assis. C'est la simple illustration de l'expression "vendre un escargot dans une rue musulmane", "ce qui veut juste dire "faire des choses extrême et osées, comme jouer du heavy métal dans les rues de Kücükbakkalköy" dixit İlker.
Les mouettes descendent dans les ruelles de beşiktas, voler de la nourriture aux chats. Une fois sorties de leurs décor mer-bateau-ciel elles sont deux fois plus impressionnantes, certaines personnes se planquent en les voyant se poser sur les toits des voitures garées.
Muguet a des chaussures avec des roues dans la semelle, qu'elle peut sortir ou non. A la fac elle a décidé que ce serai chouette d'essayer le carrelage de la cafétéria, la voila donc accroché a mon manteau hurlant de rire et moi la tirant parce que les roulettes sont nulles. je trouvais qu'on me regardais déjà suffisamment depuis que Jana a quitté les lieux.
Aujourd'hui balade a Nişantaşi, quartier richissime tout près de Beşiktas, la ou Kazım et İlker ont leur nouveau bureau (seulement le quatrième en quatre mois...) Cette fois c'est pour la réadaptation de "Grumpy old men", les choses se présentent bien. Sur le chemin , une rue laisse place a un genre de petit flanc de colline, ou s'amoncellent des maisons de bois et de cartons a la manière de Caracas, avec une mini décharge mais avec de belles voitures biens chère dans les garages de bric et de broc. En haut se dressent des immeubles.
Les rues sont blanches et Prada, Louis vuitton et j'en passent me rapellent Rivoli. Seul détail révélateur, il y a bien la queue devant le vendeur de Simit et une femme a douze mille euros fait faire briller ses chaussures par un shoeshine man.
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