samedi 7 mai 2011

233 à 235


L'hiver semble avoir pris fin, des ballons de foot sillonnent les rues.

Oyro nous à prêté son apart à Kadiköy pour une semaine, la rive asiatique est définitivement ma préférée. Prendre le ferry pour aller à la fac, passer devant Haydarpasa, Les mosquées, voir les minuscules bateaux de pêche, les cormorans qui galèrent à sécher, les hérons qui se la racontent un peu sur leurs grandes pattes, le vent salé dans la figure et le moteur du bateau qui parfois fait d'étranges musiques.

Il y a un homme en moto et son chien, soit à l'avant sois à l'arrière, debout les oreilles au vent et lunettes de soleil sur le nez.

Les gitans de Kadiköy font la course avec les barmen et autres garçons, du haut de leurs trois ans ils leurs filent entre les pattes pour taper sur leurs tambours un peu plus loin, mais à huit ans déjà le rythme est là, bien installés, et on les appel aux tables pour écouter un peu, donner une pièce.

Les éléctions approchent, des camions diffusent des chansons dignes de chants populaires soviétiques ou autres à la gloire de l'éventuel futur élu, avec des photos énormes envhissants les murs, des regards lointains, main sur le coeur ou vers l'horizon... Hier soir il y a eu un grand speech d'un parti nationaliste, enfin gentiment nationaliste aux dire d'Ilker (comparé à d'autres), on montait dans le ferry lorsqu'ils ont fait exploser des feux d'artifices. J'en aurai presque versé une larme devant tant de beauté et de dévotion.

Je suis plongée dans la lecture du mémoire d'un étudiant en géographie et aménagement de la Sorbonne trouvé sur internet, c'est passionnant et j'ai enfin un condensé de réponse à un certains nombre de mes questions concernant les acteurs culturels à Istanbul, voilà le lien.

http://www.ifea-istanbul.net/website_2/images/stories/oui/Litteraturegrise/memoires/ulrike%20lepont%20-%20istanbul%20entre%20ville%20ottomane%20et%20ville%20monde%20-%20paris%204%20-%20.pdf

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