lundi 16 mai 2011

236 à 244

Une légende court, elle raconte qu'un organisme à été trouvé dans le fond du bosphore, et cet organisme rejetterait les radiations. Le nom est contorium, (non pas consortium) je ne trouve rien en Français sur internet. Cet organisme serait la raison pour laquelle le gouvernement prévois de construire un canal, pour "désengorger" le bosphore. Comme quoi en mélangeant de l'eau sale avec de l'eau propre, on aurait de l'eau propre.

Les coups de soleil sont arrivés, les défilés pré élections battent leur plein. A Besiktas c'est à peine si on peut voir le ciel, tellement les petits drapeaux de partis en guirlande se croisent. C'est très joli d'ailleurs, ça fait un peu d'ombre et toutes ces couleurs mélangées donnent un air de fête. J'essaye d'imaginer la même chose avec des symboles qui me sont plus communs, genre celui du FN, du PS et de l'UMP côte à côte.

Trêve de plaisanterie, je suis allée visiter rapidement la fac de Yeditepe, traduction exacte: "septième montagne". Elle est effectivement sur une montagne, tout autour; des forêts. Des portes dignes de Star Trek et des bâtiments inspirés de différentes architectures, plus pré-Ottomanes les unes que les autres (Selcuk plus précisément). Des écrans plasma tout les deux mètres le long des murs du restau, une dizaine de Playstation alignées en face de fauteuils dans la pièce d'à côté, une piscine en pleine rénovation, des portrait du proprio photoshopé "effet coup de pinceau" à chaque étages de chaque bâtiment, des fontaines dans des jardins en fleurs, déservis au choix par un bus ou par le service de taxi, Atatürk en haut de la montagne qui domine en face. Un beau grand portrait tendu comme une voile entre deux piliers.

A Kadiköy il y a un super gang de motard, qui me font revivre les bd de "Joe bar team" en direct. Ils font les tours de pâtés de bars sur leur engins brillants, sans casque, et se le prêtent à tour de rôle, parfois secouant la tête comme pour s'ébrouer avec un son équin rappelant toute la primitivité qui peut habiter un homme.

Quand je vais chez Müge, c'est comme si j'y habitait depuis dix ans. Le coiffeur me dit bonjour entre deux clopes, le mec du parking d'à côté aussi, les deux gardiens d'immeubles plus loin, le proprio de l'épicerie et ses deux fils et la grand mère qui essaye sûrement de me caser avec l'un d'eux en épluchant les patates dehors sur son petit siège à l'ombre (je comprend toujours pas très bien le turque mais il y a des choses qui se sentent même oreilles fermées...), et puis l'épicier d'en face aussi et ...

C'est fou toute la vie qu'il y a dans une petite rue.

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