dimanche 6 février 2011

142 à 144


A travers les vitres et fenêtres.

Direction  Ağva pour un jour et demi, à l'est d'Istanbul. La mer noire.
Sur la route des montagnes, des villages d'éleveurs, des gitans, un monument de l'empire ottoman digne de star trek, à côté d'une tour téléphone prête à nous tuer d'ondes, des villages vidés de vacanciers encore, des hommes et des hommes, les femmes sont à la maison.
Les chiens dans les rues, au bord de la route, ou sur la route allongés pour profiter du soleil, dangeureux maîtres du bitume que les klaxons n'impressionent plus. Certains cadavres.


Le village est une presqu'ïle que la mer entoure.
Dans le village un restaurant, dont le toît est traversé trois fois par des arbres, leur tronc vis au chaud. Des poëles en fonte au milieux des bars, l'odeur de la fumée de bois jusque sur la plage.
Des oiseaux immenses et colorés, qui attendent sur les branches.
Les phares à l'entrée du port, miniscules et ridicules.
Des maisons de bois et cagettes au bord du bras de mer qui entoure le village, des pêcheurs les décorent et mettent des numéros aux portes.



Sur la route, le campus de ma fac, américain, tout les immeubles font face au montagne, il y a un champ avec des vaches au pied des premiers batiments, la mer juste derrière.

Un village vacance, entouré de mur imitant mal l'architecture ottomane, avec des tours comme celles des chateaux fort, au bord de l'autoroute, en face d'une station essence, les drapeaux de l'université de Yeditepe annonçent que le fondateur de celle-ci à financé cette pollution visuelle.
La Turquie, numéro un de la corruption, l'éducation est dans le même sac.
Ilker se faisait tabasser par ses profs et surveillants quand il était petit, il y a seulement vingt ans. Et tout le monde trouvait ça normal, prof comme élèves comme parents.

Jana est revenue, avec du jambon sec, des filtres à café et du fromage. Un diner de reine, demain rentrée pour nous deux, séparées cette fois.

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