Levés à quatre heures et demi, un thé à la pomme et c'est parti. Il fait nuit encore, le soleil se lèvera sur le Bosphore, quand on aura pris le ferry et que Mert se sera jeté sur les fameux "tosts" aux fromage. Le vent nous réveille, l'odeur de la mer aussi. Dans la voiture, Jana essaye de nous apprendre une chansons, qui est censé encouragé le conducteur. Ça deviens vite un énorme yaourt polyglote.
Quelques villes après la sortie du ferry viennent les montagnes, les nuages faisant des slaloms, ou la brume peut-être. Bob Dylan reprend une chanson de Johnny Cash.
On se croirai en Provence, les petites routes en cul de sac comme du côté de Buis les Baronnies, des oliviers à pertes de vue, mais c'est la mer au lieux du vide à notre droite, la mer de Marmara qui sent le renfermé car elle l'est, comme une soupe de poisson plus trop fraiche. J'exagère il faut vraiment être sur le port pour en souffrir.
Le village s'appelle Trilye, il ressemble à la Macédoine et au villages de la mer noire, les garçons n'en revienne pas qu'on ait fait si peu de kilomètres pour avoir l'impression d'être si loin d'Istanbul. Les maisons sont vieilles et colorées, les habitants aussi d'ailleurs, il y a deux trois restos sur les quais et puis plus rien, juste des bâtiments un peu abandonnés, avec une architecture extraordinaire. Mert passe une heure à visiter une école abandonnée, il y a quelques tags et un plafond qui s'écroule, des escalier et des portes donnant sur les fenêtres qui donnent sur les montagnes, comme de grandes ouvertures dans le vide car il n'y a plus de carreaux.
On a trouvé une location, on ne peut moins cher à deux minute des quais, avec un poêle datant d'il y a trois siècle au moins pour nous chauffer. C'est pas grave les arbres avec des petites boules vertes tout autour, ça fait rien si on en découpe quelques uns... (j'entend les hurlement maternels imaginant les oliviers centenaires massacrés par notre ignorance CECI EST UNE BLAGUE)
Le raki-Meze nous aura un peu réchauffé ce soir là, et la proprio nous à chauffé les oreilles par la suite en nous disant d'aller dormir et d'éteindre la lumière, parce qu'on faisait du bruit en rentrant. J'ai eu trois ans l'espace de deux minutes et on lui à tous obéi.
les jours suivant se sont rassemblés un peu, on est passé voir le lac le plus grand d'Europe, ainsi que le sois disant paradis des oiseaux, autrement dis un rassemblement extraordinaire de cormorans (encore eux), des pélicans et j'en passe.
Passés dans un village d'agriculteurs, des jeunes ont essayer de chercher la mouise mais ils étaient vraiment petits et leurs beaux habits de Kurban ne méritaient pas d'être abimés. On devait juste leur faire penser à des clown en marchant dans un endroit pareil, l'air vraiment intéressé par les lieux. Une femme nous aura proposé le café, mais la nuit tombais.
Le meilleur breakfast du monde restera dans nos mémoires, la veille du départ. Dans un petit café, tout en bois plein de soleil. De l'argenterie et de la musique grecque insupportable certe, mais les rideaux blancs qui bougeaient doucement autour des grandes fenêtres. Confiture de coing faite maison, plateau de fromage, beignet, pâte de raisins, noisettes caramélisés, café, thé, crudités, omelette, olives noires et vertes, pains aux céréales, crème de yaourt, et j'en passe... Ilker voulair dispraitre sous terre malgrès son mètre presque quatre vingt dix, à cause de la politesse démesurée de nos hôte. Mert voulait juste demander la serveuse en mariage, il projette de se raser tout le corps, de lui chanter des chansons avec une guitare sur un cheval blanc sous les fenêtres, et s'il le faut il pourra aussi raser le cheval. (ça je saurais peut-être jamais pourquoi). On projetait de faire la vaisselle pour eux pendant un mois afin de payer la note, quand on s'est rendu compte qu'elle indiquais que ça nous aurait coûté pareils de se faire un pauvre burger king à Taksim...
Kurban se terminait doucement. Sur le bord de la route, il y avait des hommes en costumes qui marchaient seuls, chemises un peu ouverte et veste à la main, les chaussures en cuir sur le macadam pour ne pas les salir. L'un d'eux s'est retourné vers la voiture, lorsque l'on s'est retrouvé à sa hauteur. Il a caressé ses lèvre avec sa main, ça rappelait à Jana un film qu'elle aime bien.
Le dernier soir, un hotel dans la nuit, le premier sur la route près d'une source chaude naturelle. On a découvert avec Jana ce qu'il y avait sous les écharpes des femmes voilées. On a aussi découvert que parfois, la séparation des sexes, ben c'est pas mal. Les femmes avaient l'air de petites filles, à patauger, parfois à se serrer dans les bras l'une de l'autre, à jacasser, les vieilles étant accueillies dans les cerles commes des reines, les grosses faisant des plongeons magnifiques, les maigres s'allongeant sur le carrelage, les yeux fermés, une fille avait l'air de disparaitre. Elle se laissait flotter, les pied calés entre une barre et le bord du bassin. Elle avait une main sur la poitrine et l'autre le long du corps. Sa posture était tellement droite que vue du dessus on l'aurait crue debout.
En levant la tête il y avait les étoiles par delà les hauts murs, et la fumée brulante.
Un weekend qui semble être dès plus paisible, un cadre comme dans les compte de fée, et des gens qui paresse a des anges. C'est bien joli tout ça, que je vous envie..... Et les photos dans tout ça????????
RépondreSupprimerMmmmh ...Le plus grand lac NATUREL, peut être, mais le plus grand lac ARTIFICIEL est en France et j'ai nommé : le lac du Der !! Non mais !
RépondreSupprimerBref, pour le reste, ton récit envoie du rêve (comme on dit par chez nous) !
Tu nous manques ici, heureusement, la neige arrive à point nommé et fait sourire les enfants dans les rues (et moi aussi !). Ca fait du bien.
Tu crois qu'il neigera quand on viendra ?
Je crois qu'Elsa et Thibault sont prêt à prendre le large avec nous pour la grande aventure dans ton nouveau chez toi là bas loin en Istanbul. Vacances de février donc. J'ai tellement hâte.
Amazing Grace.
Mogoille