Les giboulées débarquent, un vieil homme chantait dans la rue "il pleut, en avril, je suis trempé", le vendeur de fraise essaye de s'en débarrasser "oh les belles fraises", le vendeur de poisson fait son show "si j'avais de l'argent je m'en achèterais un".
Il y a eu un concert organisé à l'occasion du festival, sponsorisé par du rhum, mettant en scène un acteur connu, qui devrait se contenter d'être acteur. Le départ obligé pour l'armée bat son plein, les voitures à voyageurs assis sur les fenêtres défilent, et devant la salle de concert une bagarre à commencé, en trois minute la voiture ayant osé klaxonner les fêtards était pliée. A quatre sur le toit et le capot, les autres donnant des coups de pieds autour, ce fut rapide.
Une petite gitane de trois ans m'a volé ma bouteille d'eau dans le métro, ses yeux étaient morts de rire, c'était un vol consentant.
Il y a eu un cour de danse à Kuzguncuk, après Üsküdar en Asie, de la salle on voit une église perchée entre des maisons, un bout de temple grecque et le pont immense plein de lumière la nuit. Les rues sont bordées d'arbres et de magazins de vieilleries, les cheminées fument il ne manque plus que Heidi et nous y voilà.
Au dessus de la salle de danse il y a une cuisine qui sert aussi de plateau télé pour une émission culinaire, avec au milieu un citronnier.
Oyro boit ses bière plus vite quand il entend Ilker essayer d'expliquer à un homme de cinquante ans pourquoi il ne veut pas faire son service militaire. Il dit que parfois ça ne sert à rien d'essayer de convaincre les gens de ce que l'on pense. Il marche parfois cinq heure dans la journée pour ne pas prendre le bus, il ne veut pas de voiture. Il n'a pas de diplôme car il à toujours refusé de se couper la barbe pour la photo officielle. Il rigole quand il se faire tabasser pour rien dans la rue, ça fait du bien selon lui. Il n'est plus anarchiste parce que c'est un boulot à plein temps mais Proudhon reste son maître.
Domino à inventé un nouveau moyen de déplacement: la marche sur mur. Elle slalom dans le couloir en se jetant sur les murs on dirait qu'elle fait du skate.
Hier soir c'était la projection du film, enfin. Certaines scènes que j'aimai on étés coupé, un peu déçue, mais de le voir sur grand écran et de comprendre grâce aux sous titres de Kazim à changé mon regard. Je suis encore plus impressionnée par la performance d'Özgür, par les plans de Onür, par l'histoire et les dialogues qui en disent tellement long sur cette société et culture, en la caricaturant sauvagement et sans aucune pitié. Le public à beaucoup aimé il me semble, la plupart étaient très surpris par le réalisme des scènes, tournées comme un film amateur.
Un spectateur à demandé si Jana et moi étions de vrai figurante, j'ai eu donc un instant de gloire touristique, appellée à rejoindre l'équipe de tournage devant l'écran, applaudissant pendant un quart d'heure à des blagues, questions et remerciements que je ne comprenait pas. Ma vraie performance était là.
ça fait un moment que je ne suis pas venu ici, et je me trouve agréablement surpris. Les articles grandissent en nombre et garde leurs charmes. En tout cas le reflet d'une personne inspiré. Toujours des très belles photos je tiens a dire, d'ailleurs je vous en remercie. J'en attend autant quand je me reconnectera. Je t'embrasse
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