http://www.ourbodytheuniversewithin.com/
http://www.rue89.com/2009/04/21/lexposition-de-cadavres-our-body-interdite-par-la-justice-0
Bonjour à tous.
Je commence cet article avec deux liens à voir à la suite, ils parlent d'eux même. Sachez juste que étrangement cet exposition est actuellement à Istanbul (je n'irai pas, trop cher et j'avoue que cela m'intéresse peu).
Merci à Phillipe Terrier Hermann pour l'article venant de ? (le monde j'imagine) au sujet du vernissage qui à très mal tourné en septembre à Istanbul.
Il semblerait effectivement que l'art soit ici une question d'élite, et de riche uniquement. Ou bien il me faudra plus de temps pour avoir accès au milieu plus "underground" . L'école me surprend chaque jour un peu plus, il n'y a quasiment pas de matériel, ( à part les ordinateurs) tout les élèves trouvent tous leur profs géniaux, tout le monde s'aime et pour l'instant je n'ai rien vu, si ce n'est de jolies gravures dans de jolis cadres, sur des murs tout blancs, dans des couloirs tout propres, avec des femmes de ménage à chaque étage. Oui je sais on n'est pas obligé de se foutre de la peinture jusqu'au cou pour faire de l'art (dixit Vassilis Teriakidis) mais tout de même, ce cadre invite peu à la réflexion et à la création. Comme un lieu trop aseptisé et peu vivant. La bibliothèque est on ne peu plus vide et je site les magazines les plus surprenant sur lesquels je suis tombée : elle, vogue, elle déco... ainsi que des dvd de films genre grosse prod, mais aucun documentaire, ni film d'art et d'essai...
Heureusement Jana, l'étudiant erasmus from germany semble réagir comme moi, et nous pensons visiter les autres écoles d'arts pour faire une enquête...
Kamil m'expliquait hier le choque des cultures, ces femmes venant de petit village d'Anatolie, avec leurs tchadors, voyant leurs filles en minijupe et ne sachant que faire. Je sentais qu'il restait frileux pour m'en parler, et il faut toujours que mes rideaux soient fermés; même la journée parce qu'il à peur de ce que pourraient penser les familles autours.
Je ne sais jamais mesurer la distance entre la peur des gens et le réel "danger" qui se trouve en face, comme à Caracas oû tout les passant me regardaient comme si j'étais folle dès que je sortais mon appareil photo. Pour info il va très bien et à survécu aux trois semaines passées là bas.
Avec Jana nous sommes allées boire du café et du thé à côté du musée d'art moderne, au bord du bosphore. IL y a juste des petites chaise en plastique, et des petites tables, et le café et le thé sont à moins de 2 euros. Ce n'est peut-être pas aussi somptueux que ces jardins fermés oû Zeynep nous à emmenés mais avoir le bosphore à trois mètre et le vent pleins de sel vaux bien ce luxe.
Nous commençons enfin à parler de projets, elle veut raconter des histoires, en dessinant des gens un peu partout, d'ailleurs elle n'arrête pas. Je n'ai pas encore tout saisi mais si ça tiens au récit, on devrais pouvoir faire des petites choses ensembles. Elle à lu mon avenir dans mon café turc, il faut que j'aille dans une forêt sauver un oiseau, c'est tout ce que je sais. On lis l'avenir en retournant la tasse qu'on laisse posée un peu, et le marc coule en faisant des sillons, qui font des dessins à l'intérieur de la tasse.
Dans les toilettes publiques turcs, il y a des énormes sandales en bois que l'ont chausse avec nos chaussures. Très charmant.
Il était encore tôt lorsque j'ai pris le bateau pour Üsküdar, et le soleil faisait des paillettes sur l'eau. Anthony and the jonhsons chantait dans mes oreilles, et j'avais l'impression que tout les monde dans le bateau entendais. Il y avait une sorte de douce léthargie générale.
M.
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