J'écoute Rolando Villazon "je crois entendre encore" d'après l'opéra "les pêcheurs de perles" de Bizet, ça va bien avec la mer dans la nuit pleine de bateaux. Merci Papa. Il fait froid enfin.
http://www.cineclubdecaen.com/realisat/cassavetes/shadows.htm
Voici le liens vers une explication très étrangement traduite du film "Shadows" de John Cassavetes, que je suis allée voir hier, très chouette moment. Il y a actuellement le "Caz" (Jazz) festival à Istanbul, donc des concerts et des projections. J'ai loupé Chick korea, et tellement d'autres...
J'ai rencontré les deux colocs de Jana, un irakien et un français. Ils habitent un vieil immeuble dans une ruelle de taksim. La chambre de Jana a une grande fenêtre qui donne sur une cour, on entend les enfants jouer avec les chats et les chats qui se battent.
Ils regardent msnbc parce que l'irakiendontjenemesouviensplusdunom apprécie beaucoup l'humour américain. Il dit qu'il est contre la violence mais pour le kick boxing parceque c'est un moyen de défense. Moi je suis contre la violence mais pour les berreta parce que c'est un moyen de défense. En fait on parlait juste de ce que les filles peuvent utiliser en cas de problème, et effectivement le dialogue marche pas toujours, ce que m'a confirmé plus tard une fille dans la soirée, qui à faillit mal finir en rentrant d'une soirée à Taksim.
Cependant nous sommes sortis, et après avoir réussi à semer les français qui massacraient la langue de Shakespeare nous nous sommes retrouvée, Jana et moi dans un genre de bar dansant (j'aime pas dire boite ça rend claustrophobe, la prochaine fois j'utiliserai une autre expression). C'est donc dans une guinguette située à même le toit d'un immeuble que nous avons dansé, rencontré d'étranges autochtones avec qui nous avons pu inventer diverses chorégraphies; le tout sur de la musique tout à fait écoutable. François tu m'avais expliqué pourquoi il y avait tant d'endroit sur les toits à Istanbul, je ne me souviens plus de cette histoire...
C'est agréable de marcher dans la foule de Taksim. Il faut lutter contre les vagues humaines, et si on est plusieurs il y a toute une technique de regards, retournements divers à perfectionner pour ne pas se perdre. On en ressort comme ivres. Il y a au moins une manif par jours, et il y a derrière chaque manif au moins trois policiers habillés en tortue ninja pour chaque manifestant. Si les manifs marchaient vraiment grâce au nombre ce serait génial... Quand aux revendications je pourrait vous en parler lorsque j'aurai appris autre chose que merhaba.
L'école ne cesse de me surprendre, on a eu notre premier cour de dessin. Le prof nous à parlé pendant 40 minutes, par le biai d'une élève qui traduisait en anglais. En fait il nous à souhaité la bienvenue de toutes les manières possibles imaginables, puis il nous à expliqué à quel point il était respecté, talentueux et expérimenté et à conclu en nous disant qu'on avait pas besoin de parler la même langue, parce que l'art est un langage universel (à ce moment là un orchestre symphonique à débarqué avec tout ses violons et André Rieux à enchainé). Le cour n'en était pas moins intéressant, très académique cela dit mais c'est reposant.
Je commence à penser que cet amour débordant et général pour les profs viens simplement de ce rapport rempli de respect que tout le monde a pour son ainé ici. Il semblerait impossible d'entendre les élèves critiquer l'un d'eux.
Il y a un chat au self de la fac qui à les yeux les plus bleus. Si on lui donne rien il peut rester dix minutes à nous regarder en miaulant. C'est pour ça qu'il est énorme.
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